JUDITH DE ROBILLARD : La persévérance à l’état pur
JUDITH DE ROBILLARD : La persévérance à l’état pur
Si, à priori, réservée et d’un brin timide, sous sa fine silhouette et son large sourire, Judith de Robillard, cache un trait de caractère qui se dévoile petit à petit. Elle est une force de la nature, passionnée par l’art et son travail qu’elle ne compte jamais s’en lasser. Dans la conversation à bâtons rompus que l’on a échangée sous sa varangue à Rivière Noire, Judith se laisse découvrir. Incursion dans son univers…
Rien ne lui fait peur, encore moins les aléas de la vie. Voulant être sa propre patronne et ne voulant surtout pas se sentir limitée dans ce qu’elle entreprend, elle a choisi, à seulement 20 ans, de se mettre à son propre compte. D’abord en offrant des cours personnalisés de bébés nageurs aux habitants de Rivière Noire et de Tamarin. « En travaillant à mon propre compte, le choix me revient de continuer à proposer des cours à mes élèves, tout comme mes élèves ont le libre arbitre de décider s’ils veulent poursuivre ou pas la formation », explique-t-elle de sa voix cristalline.
D’un naturel qui met son entourage à l’aise, Judith de Robillard a accepté de se livrer en espérant « encourager d’autres jeunes femmes à être indépendantes, et à sauter le pas, à vivre et travailler selon leurs propres règles ».
Au début de son aventure, elle louait un gîte familial au cadre champêtre avec piscine pour offrir des cours de natation en groupe, mais c’était sans compter la pandémie de la Covid-19 qui est venue jouer les trouble-fêtes. Mais il en faut plus pour la décourager. Grâce à sa résilience, elle modifia ses plans et commença donc son aventure en tant que coach personnel. « Depuis, c’est moi qui me déplace à domicile », dit-elle.
L’EAU : SON ÉLÉMENT ET SA PASSION
L’eau est une passion pour elle. Enfant et adolescente, elle passait sa vie à nager, si bien qu’elle a participé à plusieurs compétitions. Elle partage même une anecdote: « Lorsque j’habitais à Roche Brunes, je prenais mon surfboard que je transportais dans le bus, et je venais surfer à Tamarin ». Forte de sa passion et ayant suivi un stage de formation à l’île de La Réunion pour se parfaire, Judith de Robillard se consacra à en faire son métier. Sa plus grande satisfaction, c’est de constater les progrès auprès des bébés nageurs et le sentiment de bien-être affiché par ses élèves.
Seul bémol : en hiver, il y a une période creuse en raison de l’eau froide. Ainsi, pour se convertir et assurer ses honoraires, Judith de Robillard, qui ne recule devant rien, entame une formation en massage thaï en Thaïlande. Cette inspiration lui vient de sa tante thérapeute et masseuse, et c’est ainsi qu’elle se laissa gagner par sa flamme.
D’autant qu’après une première formation en étirements par un coach sud-africain, la jeune femme voulait se spécialiser.
« Le massage thaï combine la médecine chinoise et indienne. Il faut savoir que les étirements sont l’une des clés du bien-être. Si le corps ne s’étire pas, il devient raide comme un bâton, ce qui entraîne des douleurs », explique Judith de Robillard.
Selon elle, le massage thaï est beaucoup moins dur que le yoga et est à la portée de tout le monde, sauf pour celles qui sont enceintes ou qui souffrent d’hypertension. Il y aussi un délai d’attente de trois mois pour ceux en convalescence post-opératoire.
Ce qui l’attire dans son domaine, c’est « le fait de rester dans le contact humain, le partage et l’échange », conclut-elle.
Vous pouvez écrire à Judith de Robillard à l’adresse électronique suivante :
judithderob@gmail.com