[MÉTRO EXPRESS] La sécurité, c'est l'affaire de tous !
[MÉTRO EXPRESS] La sécurité, c'est l'affaire de tous !
Les équipes placées sous la responsabilité du Chief Executive Officer, le Dr Das Mootanah, s’efforcent en permanence de garantir la sécurité à tous les niveaux. Tous les meilleurs moyens de communication sont mis en œuvre pour permettre aux passagers du métro de voyager en toute sécurité, tout en assurant également que le public qui ne fait pas partie des voyageurs, ne soit pas en danger. « Nous ne cessons de le souligner : la sécurité ne concerne pas seulement chacun in- dividuellement. C’est l’affaire des passagers et du public en général. MEL considère comme impératif de veiller à la protection de tous », souligne M. Antonin Coantic, Project Manager chez MEL.
Il souligne également que des risk assess-ments sont menés afin de déterminer les secteurs où MEL doit redoubler d’efforts, no- tamment en renforçant ses investissements. À titre d’exemple, le tronçon de Curepipe à Port-Louis est désormais bordé de plusieurs kilomètres de clôtures. Bien que cela puisse susciter des réserves parmi les défenseurs de l’environnement, il est devenu malheureuse- ment indispensable face à l’inconscience de certains individus. Comparativement à des nations telles que la France ou l’Angleterre, familières à bon nombre de Mauriciens, les mesures de sécurisation ne sont certaine- ment pas aussi prononcées. Néanmoins, cer- tains individus peu scrupuleux persistent à tenter de contourner les réglementations du métro ou même les lois du pays. Ils agissent ainsi à leurs propres risques et périls, comme le souligne M. Coantic, dont les responsabil- ités s’étendent aussi à de nombreux aspects, liés à la sécurité.
« Nous procédons à des observations minutieus- es. La majorité des passagers, la grande major- ité même observent et respectent les consignes de sécurité et nous les en remercions. Mais, il m’est loisible de vous informer qu’indubitable- ment, certains insouciants ne réitèreront assuré- ment point leurs errements dès lors qu’ils ap- préhendent qu’ils mettent leur existence en péril. Pendant ce temps, d’autres persistent dans leur conduite répréhensible en toute connaissance de cause, jusqu’à ce qu’ils se voient infliger des sanc- tions par les autorités, brandissant ainsi la loi ré- gissant le métro. Une situation équivalente à celle de ces iconoclastes qui saccagent ou dérobent des biens patrimoniaux. Car il est impératif de ne point omettre que la loi interdit le vandalisme sous toutes ses formes. Fort de l’existence des sys- tèmes de surveillance, tant du Safe City que du réseau de surveillance de quartier connu comme le neighbourhood watch, il convient d’adopter une attitude irréprochable », détaille M. Coantic.
Lors de notre entretien avec M. Coantic, nous avons pleinement appréhendé qu’une forme d’audit quotidien se déroule au sein de MEL, portant sur chaque aspect touchant à la sécu- rité. Il nous a également fait part que dans cette entreprise, chaque individu détient une part de responsabilité dans le domaine de la sécurité. « Ceci, bien avant même que les light rail vehicles n’entrent en fonction. En synthèse, il s’agit d’une culture d’excellence en matière de sécurité qui a été instaurée, et si des ajustements s’avèrent nécessaires ou que des clauses doivent être incorporées en vue d’une application con- crète, MEL ne manque pas de les effectuer. Avec le flot quotidien de 40 à 45 000 usagers que nous acheminons, il va de soi que nous sommes pleinement conscients de l’envergure de notre responsabilité », devait-il conclure.