Retenez bien la date : LUNDI 3 JUILLET 2023. Elle marque la journée mondiale sans sacs plastique. Créé à l’initiative de l’organisme Bag Free World, l’évènement se veut être un exercice pour nous conscientiser sérieusement sur ce poison que représente le plastique pour l’humanité, la flore et la faune
dans tous ses états. Présent dans de nombreux produits de notre quotidien, le plastique, matière principalement issue du raffinage du pétrole, a déjà fait et continue de faire un tort immense à notre planète. Nous sommes tous déjà cloués au pilori. Mais, même si le mal est fait, nous avons le devoir de sauver les générations futures.
La production annuelle d’au moins 300 millions de tonnes de déchets plastiques pour l’instant – 11 millions de tonnes échouant dans les océans – doit nous interpeller. D’autant que les produits en plastique ne disparaissent jamais et que le chiffre pourrait atteindre plus de 33 millions de tonnes si rien n’est fait en urgence.
Oui, le plastique est un poison puisque les chercheurs ont prouvé qu’il se décompose en microparticules qui finissent par être avalées par les poissons ou les animaux d’élevage et que nous, les humains, consommons à travers notre alimentation solide et liquide. Je vous laisse deviner la suite. Mais, c’est quand même encourageant de noter que des actions sont prises, d’autres annoncées dans le Budget. Oui, il y a la volonté politique pour en finir avec le poison. Le ministre de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, Kavydass Ramano en parle en long et en large dans l’interview qu’il nous a accordée. Oui, il y aussi des Mauriciens, des compagnies et des ONG qui bossent pour en finir avec le plastique et les ordures. Qui luttent courageusement matin, midi et soir, pour reconstruire l’écosystème terrestre et marin. Qui
financent aussi. Nous citerons ces dames de Vieux Grand Port, engagées dans la vannerie avec du vacoa qui font notre couverture, l’engagement de Metro Express Ltd., de passer au vert, l’ONG, EcoMode qui, avec ses partenaires, le ministère de l’Economie Bleue, des Ressources Marines, de la Pêche et de la Marine, l’Ambassade de la République populaire de Chine à Maurice, International Union for Conservation of Nature (IUCN) dont nous avons eu l’honneur et le privilège de rencontrer le Programme Officer, le Rwandais, Marshall Banamwana, à l’Université de Maurice à travers le Dr Nadeem Nazurally récemment aussi, HUAWEI, FERME MARINE DE MAHÉBOURG de Pointe aux Feuilles et MOL (Mauritius) Ltd, nous ont démontré lors d’une sortie en mer le samedi 24 juin dernier, comment elle a pu faire revivre une immense partie de la mer de Pointe aux Feuilles. Qu’à travers la coral farming, elle y a fait revenir en nombre, les poissons, les crustacés, les tortues et les dauphins pour ne citer que ceux-là.
Notre présente édition met en lumière ce qui se fait dans le pays par le gouvernement et le secteur privé en faveur de l’environnement, pour rendre écologique, beau et agréable. Le noble travail d’embellissement de Metro Express sur le trajet Port Louis – Rose-Hill par exemple. Que ce beau cadeau bienveillamment offert au pays par MEL, légitimement évoqué par le Chief Executive Officer de MEL, Dr Das Mootanah, dans un entretien exclusif en pages 8 et 9, ne soit pas gâché par des inconscients qui jettent tout partout. A ceux-là, c’est peut-être l’heure de rappeler que le Rwanda, jadis tristement célèbre, est devenu le pays le plus propre du continent africain. Cet État se pose comme un pilier écologique vanté par les pays les plus développés. Sa force, il mobilise son peuple chaque dernier samedi du mois pour nettoyer les rues. C’est le jour du nettoyage légiféré : l’Umuganda. Ce qui a provoqué une prise de conscience chez les Rwandais et ses visiteurs. Un travail communautaire qui, on peut peut-être croire, fait défaut à Maurice...